8 fois où des politiciens se sont insultés au Québec

Legault a traité Gabriel Nadeau-Dubois de woke mercredi, alors que ce dernier avait traité le premier ministre de monarque.
Ouf! Les poêlonnes et les insultes volent bas à l'Assemblée nationale.
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Mais vous vous en doutez bien, ce ne sont pas les premières «insultes» lancées au Salon bleu ou pas loin... et ce sont certainement pas les meilleures.
Voici 8 autres fois où des politiciens québécois se sont insultés:
1. «Cot-cot-cot...»
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Gaétan Barrette, alors ministre de la Santé, a imité un poulet pendant une intervention de la députée Agnès Maltais à l'Assemblée nationale en 2015.
2. «Va chier!»
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Le débat entourant l’indépendance du Conseil du statut de la femme a tourné à la foire d’empoigne en septembre 2013, à l’Assemblée nationale. Les élues en sont venus aux gros mots: «Va chier», a lancé la députée libérale Christine St-Pierre à la première ministre Pauline Marois.
3. «Maudite chienne!»
Jean Charest, alors en fonction comme premier ministre, a laissé tomber ses mots «alors qu'il se parlait à lui-même», à propos de l’ex-députée péquiste Elsie Lefebvre.
Frustré qu’elle s’en prenne à sa famille, le chef libéral Jean Charest s’est emporté et l’a qualifiée de «maudite chienne», alors qu’elle lui demandait si son épouse Michèle Dionne était intervenue dans un dossier lié à la Croix-Rouge.
Jean Charest s'était ensuite «excusé».
4. «J’ai hâte de te voir en prison, vieille plotte!»
En 2002, Thomas Mulcair, alors député libéral du Québec, avait lancé cette succulente réplique à un ancien député péquiste devenu lobbyiste, Yves Duhaime. «Ce n’est pas la conversation la plus édifiante que j’aie eue de ma vie», avait plus tard commenté le futur chef du NPD.
L'affaire s'est terminée devant les tribunaux et Mulcair a été condamné à payer 95 000$ à M. Duhaime.
5. «Crosseurs!»
Toujours Thomas Mulcair, cette fois en tant que chef du NPD en 2010. Il en voulait aux Conservateurs de Harper qui refusaient de verser au Québec une indemnisation de quelques milliards pour avoir harmonisé la TVQ avec la TPS.
6. «Tas de merde!»
Justin Trudeau, en 2011, au beau milieu d'un débat sur le retrait du Canada du protocole de Kyoto, a lancé ces belles paroles, in english, à l’ancien ministre de l’Environnement Peter Kent.
7. «Grosse crisse!»
Norman MacMillan, ancien député libéral, à feue la députée caquiste Sylvie Roy (alors à l’ADQ).
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8. «Crisse de folle!»
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L'ancienne députée libérale Danielle St-Amand a envoyé «chier» sans détour la ministre Martine Ouellet lors d’une séance de travail privée, en février 2013, provoquant le capotage de la commission parlementaire sur Gentilly-2.
«Les fils se sont touchés», a-t-on convenu dans les rangs libéraux. En plus de lui dire «va donc chier», la députée de Trois-Rivières, farouche partisane de la réfection de la centrale nucléaire, a aussi qualifié la ministre de «crisse de folle», ont confirmé plusieurs sources.
Nous espérons que vous avez apprécié ce tour d'horizon édifiant.
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