8 théories étranges (et possibles?) sur l’assassinat de John F. Kennedy

22 novembre 2017 16H30 Mise à jour 22 novembre 2017 16H30

Le président américain John Fitzgerald Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963. Mais pour plusieurs conspirationnistes, la version officielle dévoilée lors de la Commission Warren ne représente en rien la réalité.

Certes, tout n’est pas noir ni blanc sur les circonstances entourant la mort de JFK.

Des milliers d’hypothèses circulent sur l’implication possible de la CIA, du FBI, des Cubains, de la mafia, des Illuminatis et tutti quanti.

En voici 8 qui sont encore prises très au sérieux par plusieurs, même 54 ans après la mort de Kennedy.

L’homme au parapluie
Un mystérieux badaud se tenait près du défilé avec un parapluie lors de ce 22 novembre ensoleillé. Il n’en fallait pas plus pour que certains croient qu’il s’agissait d’un faux-parapluie dissimulant... un fusil! On se croirait en plein James Bond.

Toutefois, comme le mentionne The Independent, Louie Steven Witt, l’homme au parapluie, avait apporté son parapluie en guise de protestation. Il voulait manifester contre le fait que le père de JFK, Joseph, ambassadeur en Angleterre à la fin des années 30, avait proposé une politique d’apaisement face à l’Allemagne nazie. Le tout conjointement avec le premier ministre du Royaume Uni, Neville Chamberlain, qui était toujours vu avec son parapluie noir...

La faute aux francs-maçons?

Le successeur de Kennedy était Lyndon B. Johnson. Ce dernier, membre des franc-maçons paraît-il, savait que la mort de JFK le propulserait président de facto. Ce syllogisme simpliste a suffi à certains conspirationnistes pour rendre les Franc-Maçons coupables par association. Ils auraient, avec toutes leurs tentacules, préparé l’assassinat du président américain.

C’est Johnson lui-même le coupable!
Pour certains, Johnson n’aurait pas eu besoin des Francs-Maçons pour faire le sale boulot. Il aurait été lui-même responsable de la mort de son prédécesseur démocrate. Même qu’un mémo du FBI laisse croire que c’est le KGB qui a émis cette hypothèse en premier en 1967.

Photo AFP

Joe DiMaggio

Cette dernière hypothèse recèle en elle-même une autre théorie du complot. La légende du baseball aurait fait assassiner JFK car ce dernier aurait fait assassiner Marilyn Monroe, épouse de DiMaggio et amante du président. Ça commence à faire beaucoup de verbes au conditionnel...

WENN.com

Un rush de sucre!
Une des théories du complot les plus farfelues. Selon les auteurs Bob Callahan et Mark Zingarelli, les problèmes psychologiques de Lee Harvey Oswald, assassin présumé du président, étaient causés par sa «dépendance» au sucre raffiné contenu dans le Coca-Cola. Les problèmes psychologiques d’Oswald seraient à l’origine de ses motivations sanguinaires...

AFP

La faute à Jackie!

Une autre théorie digne d’un soap américain. La première dame Jackie Kennedy aurait comploté avec le gouverneur texan John Connolly afin de munir la voiture présidentielle d’un explosif. Et comment en sont-ils venus à croire à cette possibilité? Sur certaines images, on verrait de la fumée se dégager près de la tête du président alors que personne ne fumait dans l’auto. C’est ce qu’on appelle extrapoler.

Ça prenait des Extra-Terrestres
Que seraient les théories du complot sans les extra-terrestres? Kennedy semblait fasciné par les êtres venus de planètes étrangères. William Lester affirme dans son livre A Celebration of Freedom: JFK and the New Frontier que le président avait demandé de consulter des documents de la CIA sur la présence possible d’extra-terrestres. Afin d’empêcher JFK de dire la vérité à leur propos, il fallait à tout prix l’éliminer avant qu’il ne dévoile la vérité au grand jour!

Le KGB
Ici, on garde Oswald comme assassin, mais on prétend que ses actions lui ont été commandé par le KGB. Oui, Oswald avait eu par le passé des sympathies pour le régime soviétique, mais il s’était ravisé en 1961 en revenant vivre aux États-Unis. C’était pourtant assez pour faire croire qu’il n’avait jamais vraiment changé son fusil d’épaule et qu’il était toujours à la solde des services de renseignements de l’URSS.