Le fils et la veuve de Pablo Escobar se livrent à deux Québécois
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Si vous êtes passés à côté de l’excellent documentaire Pablo raconté par son fils, il n’est pas trop tard pour y remédier. Durant deux épisodes de 45 minutes, le fils et la veuve du plus tristement célèbre narcotrafiquant de l’histoire se livrent au producteur Éric Hébert et au réalisateur Olivier Aghaby, membres du Collectif Vidéotron.
L’improbable histoire derrière la réalisation québécoise est pratiquement aussi fascinante que celle qu'elle raconte. Les deux cinéastes avaient peine à y croire lorsqu'ils ont reçu l'appel du fils d'Escobar. Mais comme on l'apprend sur le Collectif Vidéotron, qui revient sur les origines du documentaire, l'homme cherchait des personnes dignes de confiance pour faire la lumière et donner sa perspective sur son récit familial.
L'aventure s'annonçait tout de même périlleuse. Comme l’explique Aghaby, sourire en coin : «Tu ne négocies pas avec un Escobar comme tu négocies avec n’importe quelle personne.» Aussi, rien ne le préparait aux émotions que le témoignage de la veuve du défunt baron colombien allait lui faire vivre.
Le documentaire
Juan Pablo Escobar, qui se nomme désormais Sebastián Marroquín, revisite les lieux de son enfance, cherche à rétablir certains faits et explique l’extrême ambivalence de ses sentiments envers son père. Un homme qu’il aime, mais dont il reconnaît avec grande lucidité l’ampleur des crimes et de la terreur.
On constate cette même dualité qui persiste en Colombie, où il jouit encore aux yeux de certains de la réputation de Robin des Bois, malgré toute la violence qui a marqué son règne criminel.
En plus des archives inédites, son récit s’ajoute à celui de sa mère, dont l'entrevue est exclusive, et ceux d’une panoplie de gens qui l’ont connu de près.
Le témoignage de Maria Victoria Henao, qui n’avait que 13 ans lorsqu’elle est devenue la copine du richissime criminel (on estime qu’il pouvait collecter de 50 à 70 millions par semaine au sommet de sa carrière criminelle), est fascinant et bouleversant.
Une relation de confiance entre les cinéastes et Marroquin
Ce tour de force des deux Québécois est grandement attribuable à la relation de confiance qu’ils ont soigneusement réussi à établir avec Sebastián. Depuis la parution de plusieurs documentaires et fictions sur la vie de sa famille, ce dernier a décrié ce qu’il considère comme des mensonges ou un manque de véracité.
Il va jusqu’à affirmer que la version officielle des évènements entourant la mort du narcotrafiquant ne serait pas véridique. Il dévoile sa théorie sur ce qui se serait passé lors du deuxième épisode, disponible sur club illico.
Dans une vidéo du Collectif Vidéotron, les cinéastes expliquent le concours de circonstances et la démarche qui leur ont permis de produire ce documentaire percutant. Ils sont d’ailleurs déjà en train de travailler sur de nouveaux projets avec Sebastián.
Vous pouvez regarder l'entrevue complète sur le site du Collectif Vidéotron.
Avec des projets comme le retour sur les origines du documentaire « Pablo Escobar raconté par son fils », le Collectif Vidéotron crée des moments et des histoires uniques, en utilisant ce que la technologie a de meilleur à offrir. Visitez son site pour en savoir plus et découvrir les autres histoires du Collectif Vidéotron !
Vous pouvez visionner les deux épisodes du documentaire en exclusivité sur Club illico.