Un magazine français parle à nouveau du Québec et on ne peut s’empêcher de sourire un peu
Les médias français qui écrivent sur le Québec, c’est parfois rigolo.
Si avec l’article «Fresques géantes, surf et street food: Montréal en été», paru sur le site LesInrocks mercredi, on est loin du fiasco du gentleman trappeur du Elle France, on ne peut quand même s’empêcher de sourire du coin des lèvres en le lisant.
Avant de taquiner amicalement nos cousins d’outre-mer, ou, comme ils le diraient sûrement en France, «nos cousins from abroad», rendons à Napoléon ce qui appartient à Napoléon: la portion sur l’art de rue montréalais est intéressante. Le papier est même une excellente publicité pour la métropole en été, mais comme on aime taquiner, on va le faire quand même.
Déjà, l’introduction à la «Joe Dassin vient de passer deux semaines au Québec au printemps et n’en revient pas de notre joie de vivre» donnait le ton à l’article. «Quand les températures redeviennent positives, la ville sort de son cocon», annonce l’auteure Mina Soundiram.
Alors sortez de la ville souterraine et retirez de votre dos en manque de vitamine D votre Canada Goose, on peut recommencer à vivre dans la belle province ensoleillée!
On apprend à la lecture du texte que le Plateau Mont-Royal est le «quartier frenchie» (bon, c’est pas faux), et que sur la rue St-Laurent, «les commerces descendent dans la rue et les stands de streetfood investissent les trottoirs». Ça, c’est quand la rue n’est pas en travaux.
Mais c’est à la lecture de ce qui suit que la différence culturelle s’est le plus fait sentir entre le Québec le pays de Molière: «... pour goûter au meilleur de la streetfood locale, rendez-vous plus à l'ouest au food market Jean Talon.»
Le food market Jean Talon. Ça, c’est non. Pourquoi le marché nommé en l’honneur du premier intendant de la Nouvelle-France serait-il rebaptisé Jean Talon food market? Mommy, daddy, what happened?
Une ville surf
En terminant, rappelez-vous que «quand les températures n'avoisinent pas les -20 degrés, Montréal est bel et bien une ville outdoor» et qu'on peut y faire un peu de surf. Alors «downtown, il n'est pas impossible de croiser un surfeur traverser les grandes avenues, planche à la main, le cheveu humide. Une scène cocasse. Et c'est toute la magie de Montréal.»
De notre côté, on attend encore ce côté magique de la ville. Mais c’est peut-être juste nous.
Sans rancune.
Ah et aussi, si vous venez à Montréal, ne cherchez pas de pastrami chez Schwartz's. Ça s’appelle du smoked meat. Ouin, ce bout-là, on le dit en anglais.
#ÉquipeSmokedMeat