«Cri*sez-nous patience pis laissez-nous être comme on est»: Sonia Vachon émeut à «La vraie nature»
La comédienne Sonia Vachon s’est livrée à cœur ouvert à La vraie nature, dimanche, dans un épisode émouvant qui comptait également comme invités Corneille et Jean-Marc Généreux.
Si la rencontre de l’actrice, du chanteur et du danseur a donné lieu à plusieurs moments riches en émotions, la sincérité de Sonia Vachon semble avoir particulièrement ému les téléspectateurs.
«Es-tu devenue tannée qu’on te parle toujours de sujets autour des femmes rondes?» lui a demandé l’animateur Jean-Philippe Dion alors que la comédienne racontait que par le passé, plusieurs femmes se sont souvent confiées à elle.
«Oui», a répondu l’actrice. «À moment donné, je me disais: est-ce que je ne suis que ça?»
Est-ce que ça fait partie des raisons qui ont poussé celle qui est aussi animatrice à quitter la co-animation de Deux filles le matin? En partie, a-t-elle expliqué.
«J’aimais beaucoup faire Deux filles le matin. Mais à moment donné, j’étais tannée d’entendre des spécialistes parler de cellulite, parler de poids, parler de régime. Parce que moi, je suis dans le coin, pis je fais “C’est moi ça.” Et là je n’étais plus capable de me faire dire que j’étais ce que toutes les femmes ne veulent pas être.»
L’importance de la différence
Sonia Vachon ne remerciera jamais assez Denise Filiatrault pour le rôle de Rose dans la pièce Les belles-soeurs. Un rôle comique oui, mais avec un grand pan dramatique, ce qu’on ne lui a pas offert souvent dans sa carrière. «Une ronde, ça ne joue pas ça.» S’est-elle assez battue contre ça?
D’une voix visiblement chamboulée par l’émotion, Sonia Vachon confie: «Non, je ne me suis pas battue pour ça. Moi, mon combat, ça serait plus de dire... cri*sez-moi patience, pis laissez-nous donc être comme on est. On est de même, on est de même. On peut-tu juste être des humains différents? J’ai appris ben de bonne heure à mes enfants que la différence, c’était bien important.»
L’épisode complet peut être visionné ici.