Une étudiante parisienne a utilisé un symbole fort pour dénoncer les nombreux frais liés aux menstruations.
Le 1er février, la jeune activiste dénommée Irene s’est rendue à l’université vêtue d’une paire de leggings gris, sans protection hygiénique, en plein cycle menstruel. Elle a «laissé couler» son sang pendant 12 heures dans la capitale française afin de faire passer son message.
Une publication partagée par Irene (@irenevrose) le
Sa campagne coup de poing vise à dénoncer «le prix des inégalités» et à exiger que l’État assume les dépenses liées aux protections périodiques.
«Vous avez beau ne pas vouloir payer pour nos protections, vous avez beau trouver ma performance inutile, sale, ignoble, vous ne pourrez pas empêcher nos flux de se libérer. Nous payons le prix de l’oppression, le prix de la misogynie, le prix des inégalités», dénonce-t-elle dans des publications partagées sur Instagram.
«J’ai réalisé à quel point cela ne m'a demandé aucun effort, aucun courage, aucune force. Ma journée a été d'une normalité ahurissante, ce qui, j'espère, vous fera trembler de peur. Car oui, contrairement à ce que les pubs de tampons montrent, avoir ses règles est banal, normal, quotidien», témoigne Irene.
Elle conclut en précisant que ce coup d’éclat «n’est que le début»...
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