François Lambert fait une montée de lait sur Facebook

François Lambert savait qu’il n’allait pas se faire d’amis en publiant son dernier statut Facebook. Après s’être fait piquer par une abeille pour la deuxième fois en deux semaines, l’homme d’affaires a dû se rendre à l’urgence, puisque son pharmacien refusait de lui donner la même prescription.
«En début de journée, je vais voir la pharmacienne, mais elle ne peut pas rien me donner alors qu’elle le sait ce dont j’ai besoin et quel est mon problème. J’ai un bras 2x plus gros que l’autre», écrit-il.
Obligé de suivre le «fameux protocole», Francçois Lambert en a profité pour faire une petite montée de lait sur le système de santé... et sa clientèle.
« Pour moi, urgence veut dire qu’il y a un danger de mort. Pas une place pour aller veiller. Alors devant moi, il y a un monsieur de 58 ans qui a mal à un genou. OK, mais qu’est ce que tu câlisses à l’urgence un samedi soir?», explique-t-il.
«Une autre dame de 78 ans était tombée le matin. Elle ne s’était pas mis de glace, pas de Tylenol, elle est seule. Elle vient veiller à l’hôpital», ajoute-t-il.
Pendant son attente à l’hôpital, l’ancien dragon en a profité pour regarder autour de lui : «Le taux d’embonpoint est élevé autour. Nos urgences peuvent bien être remplies! Notre société est malade! », conclut-il.
Trois heures plus tard, François Lambert a décidé de rentrer chez lui et de tenter de diminuer son enflure avec des Benadryl et des Advil.
«J’en avais assez de veiller à l’urgence»