Un robot-prêtre pourra prononcer des sermons dans un temple bouddhiste et ça c’est le futur

Qui aurait cru que les professions cléricales pourraient être victimes de l’automatisation?
Ou peut-être est-ce simplement une innovation pour contrer le manque de main-d’œuvre dans l’univers de la religion?
Le temple bouddhiste Kodaiji situé à Kyoto au Japon a pris les grands moyens pour contourner le problème. Il a «engagé» un robot du nom de Mindar.
Screen Shot souligne que son apparence est censée évoquer Kannon, la divinité bouddhiste de la miséricorde.
Même si on ne verse pas de salaire à un robot, il faut bien l’acheter.
Et combien coûte Mindar? La rondelette somme d’un million de dollars américains. Ça fait cher la miséricorde...
Est-ce que Mindar parviendra à raviver la foi bouddhiste en déclin au pays du Soleil levant?
Cette intrusion robotisée au sein de l’église bouddhiste soulève déjà bien des questions au Japon.
Des comparaisons ont été faites entre Mindar et un certain Frankenstein. Rien pour donner confiance à ce pauvre robot.
Pourtant, le personnel du temple semble très enthousiaste face à l’arrivée de Mindar.
«Ce robot ne mourra jamais. Il va simplement se mettre à jour et évoluer. (...) On espère que l’intelligence artificielle et sa sagesse vont aider les gens à surmonter les problèmes les plus difficiles. C’est du bouddhisme en évolution», s’est réjoui Tensho Goto l’intendant en chef de Kodaiji.
Toutefois, Mindar ne déploie pas encore son plein potentiel robotique. Il est seulement programmé pour réciter des sermons. Pour le moment, il ne peut exécuter que le sutra du cœur, un texte bouddhique fondamental.
Mais ce n’est qu’un début. Ces concepteurs ont promis qu’il pourra sous peu prodiguer des conseils aux fidèles aux prises avec des problèmes spirituels et éthiques.
Quelle époque formidable!