J’ai appelé Denise Bombardier pour savoir ce qu’elle pensait des gens qui se font tatouer son visage sur leur corps | Le Sac de chips
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J’ai appelé Denise Bombardier pour savoir ce qu’elle pensait des gens qui se font tatouer son visage sur leur corps

Image principale de l'article Voici ce qu'elle pense des tatouages de son visage

«C’est dément!» 

Voici les premiers mots qui sont sortis de la bouche de Denise Bombardier lorsque je l’ai appelée pour savoir ce qu’elle pensait du fait que des gens se sont fait tatouer sa figure. 

Un peu de contexte. 

Le 10 janvier dernier, Mme Bombardier a fait paraître une chronique intitulée «Être à la mode», dans laquelle elle traite du tatouage. En voici quelques passages. 

«Cette altération du corps de manière quasi irréversible a transformé des êtres en monstres, en personnages de mauvaises bandes dessinées, bref en personnes déshumanisées.» 

«Les bras recouverts de dessins aux couleurs criardes, de citations, de dates, de signes cabalistiques, des torses décorés de bêtes fantasmagoriques, d’oiseaux de proie, de papillons bientôt flétris avec l’usure du corps en disent long sur les intentions de ces tatoués.» 

Évidemment, comme c’est souvent le cas avec ce que la chevronnée chroniqueuse écrit, ses propos se sont répandus sur le web, comme un feu de paille, en froissant plusieurs au passage. 

Plusieurs textes de réponse ont été rédigés, mais le point fort de cette saga est survenu deux jours après la parution du texte, quand un dénommé P-A Paquette s’est fait tatouer le visage de Mme Bombardier dans un cœur, sur son mollet, par la très talentueuse lmariera. 

«Lui, il va vieillir, mon visage aussi. Le mollet est un muscle, les muscles s’affaissent, donc mon visage va continuer de ramollir. C’est un sale coup à me faire!» a affirmé Mme Bombardier en riant. 

Dans les jours qui ont suivi, d’autres ont aussi immortalisé à jamais Mme Bombardier sur leur corps, dont l’humoriste Dave Morgan. 

 

Étant donné que mon propre corps est recouvert par un bon nombre de tatouages, c’est moi qui ai obtenu le mandat de contacter la chroniqueuse pour avoir ses impressions. Étant aussi un francophone originaire du Nouveau-Brunswick, j’ai fait très attention à la qualité de mon français parlé lors de notre court échange. 

«Ils sont fous! C’est dingue!» 

Jamais dans mille ans Mme Bombardier ne se serait attendue à une réponse de ce genre à un de ses textes. Bien qu’elle semblait trouver la situation drôle, elle m’a avoué qu’elle trouvait ça un peu triste. 

«C’est indélébile! Ils vont avoir mon visage sur eux pour le reste de leur vie.» 

Au moment de l’écriture de ces lignes, nous avons pris connaissance d’au moins cinq tatouages de Denise Bombardier effectués à la suite de sa désormais célèbre chronique. 

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