Hélène Boudreau et l'UQÀM s'entendent à l'amiable dans l'histoire de la photo de finissante osée | Le Sac de chips
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Hélène Boudreau et l'UQÀM s'entendent à l'amiable dans l'histoire de la photo de finissante osée

L'UQÀM a annoncé s'être entendue hors cour, mercredi, avec l'étudiante Hélène Boudreau, qu'elle poursuivait pour avoir publié des photos d'elle partiellement dénudées sur les réseaux sociaux avec son diplôme de l'université.

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En vertu de l'entente, l'université à renoncer à sa poursuite de 125 000 $, en échange de quoi celle qui se fait connaître sous le nom @iamhely sur les réseaux sociaux devra s'abstenir indéfiniment de publier des photos intimes d'elle affublées du logo de l'UQÀM.

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Rappelons que l'étudiante avait publié en ligne à la fin février une photo d'elle prise alors qu'elle relevait sa toge de finissante pour se dévoiler les seins, tout en tenant son diplôme de l'UQÀM bien en évidence. Le cliché, qui lui a permis de promouvoir son compte OnlyFans, s'était répandu comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Photo Frédéric Guindon / Le Sac de Chips

L'UQÀM avait demandé à l'étudiante de retirer sa photo en mars de tous ses réseaux sociaux, avant de se résoudre à déposer une poursuite de 125 000 $ en dommages-intérêts.

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«En aucun cas, l’UQÀM n’a souhaité ni ne souhaite limiter la liberté d’expression, une valeur qui lui est chère. Elle ne nourrit pas non plus de préjugés à l’endroit du travail du sexe, comme certaines personnes l’ont prétendu. Le cœur de sa démarche est l’utilisation de son nom et de son logo dans un contexte inapproprié et la commercialisation de ceux-ci pour promouvoir un site web payant de photos intimes», a réitéré l'institution, reprenant le message qu'elle avait véhiculé la veille en faisant une rare sortie publique sur cet enjeu.

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L'Université s'est retrouvée dans la tourmente au cours de la dernière semaine à la suite du dévoilement de sa poursuite. Plusieurs internautes, incluant des personnalités comme l'humoriste Arnaud Soly, ont publié des photos ou des messages en solidarité avec l'étudiante, affublé des mots-clic #papaUQAM ou #nuqam. 

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